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Les Antigones

« Pour ce qui est des violences conjugales, OLF explique que  « la violence machiste est la première cause de mortalité des femmes de 16 à 44 ans dans le monde ». Les coupables de  violences conjugales sont-ils effectivement les « machistes » ? L’homme qui bat puis tue sa femme, ne la tue pas parce qu’elle est femme mais parce qu’elle est son épouse, la personne avec qui il vit. Parler de féminicide sous-tend qu’en tuant sa femme, le mari violent à chercher à atteindre toutes les femmes, tout ce qui faisait de la victime une femme. Lorsqu’un homme tue son épouse, il ne milite pas pour le patriarcat, il ne pose pas un acte politique, il commet un meurtre. Il s’agit d’un crime, qui doit être puni, et d’autant plus sévèrement que le crime vient trahir la relation de confiance, de solidarité et de responsabilité mutuelle attendue entre époux. Il s’agit en droit français, de ce qu’on appelle une circonstance aggravante. »

Les Antigones sont un mouvement dit « alter-féministe », né en 2013, qui se définit comme un « mouvement féminin, alternatif et radical ». Le mouvement prend de l’ampleur suite à une action d’opposition aux Femens. Dans leur manifeste, les Antigones disent vouloir s’extraire des mouvances « dominantes dans les sphères médiatique et politique » que sont « la théorie du genre et le sextrémisme ».

 

Liens avec le féminicide 

 

Les Antigones, en tant qu’association, ont pris position publiquement plusieurs fois au sujet du féminicide et des controverses qui l’entoure, notamment via leur site internet.

 

Positionnement 

 

Les Antigones rejettent le terme de féminicide. Elles sont opposées à ce que ce terme soit doté d’une force juridique mais refusent également son utilisation courante. Elles considèrent que le féminicide intime n’est pas l’expression d’une haine des femmes. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Arguments 

  • Le terme serait trop restrictif et conduirait à exclure des personnes et/ou des situations 

  • Le terme contribuerait à donner aux femmes un statut d’« êtres dépendants ou soumis par nature »

  • Le terme mènerait à une « subjectivité du droit insupportable »

 

Ressources

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