top of page

Marylène Lapalus

Doctorante au sein de l’équipe Dynamiques sociales et politiques de la vie privée du Centre Max Weber, laboratoire de sociologie basé à Lyon. 

 

Liens avec les féminicides 

 

Le sujet de sa thèse est la Généalogie du féminicide comme espace théorique et pratique de résistance contre la violence masculine au DF, centré sur México et le Mexique. Elle étudie le sujet dès 2012, puisque son mémoire de Master de sociologie spécialité études de genre s’intitule Feminicidio, essai d’analyse discursive.

Positionnement

Il « semble fondamental de ne pas sous-estimer l’important travail de conceptualisation mené par les intellectuelles latino-américaines »* dans l’approche des controverses des définitions du phénomène des féminicides, et de sa possible entrée dans le code pénal, notamment en France.

 

Arguments utilisés

  • femicidio et feminicidio « déconstruisent les définitions stéréotypées de la violence contre les femmes et font naître de nouvelles interprétations, au-delà des expressions neutres comme violence domestique, violences conjugales, violence familiale, violence interpersonnelle »

  • « En insistant sur le contexte de genre qui préexiste aux violences, les agresseurs sont identifiés comme des hommes « normaux », sans antécédent délinquant ou pathologique, mais avec la particularité commune de se considérer comme les maîtres des femmes et de s’attribuer ainsi le droit de les violenter jusqu’à, parfois, leur ôter la vie. »

  • « La définition en extension et l’inclusion de la responsabilité de l’État au discours définitoire de feminicidio ciblent efficacement la lutte contre les stéréotypes sexistes qui agissent en amont des violences »

Ressources

En parallèle de sa thèse, Marylène Lapalus prend part à des conférences sur la violence de genre au Mexique en 2014 et 2015 (notamment sur la décrédibilisation de la perspective de genre dans l'interprétation des violences contre les femmes par les discours religieux), et publie des articles :

 

 

  • « Féminicide : comment « la théorie du genre » entre dans l’arène définitionnelle de la violence contre les femmes au Mexique », Sextant, Revue du Groupe Interdisciplinaire d’Etudes sur les Femmes (Bruxelles) N°31, 2016, pp.191-206.

 

 

  • et le chapitre « Le féminicide : au-delà du crime sexué, penser l’impunité de la violence masculine » dans l’ouvrage dirigé par Lydie Bodiou, Frédéric Chauvaud, Ludovic Gaussot, Marie-José Grihom, L. Laufer et B. Santos « On tue une femme. Le féminicide. Histoire et actualités », Hermann, 2019.

bottom of page