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Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime (ONUDC)

L’Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime (UNODC en anglais) est un organe du Secrétariat des Nations unies. Fondé en 1997 par la fusion du Programme des Nations unies pour le contrôle international des drogues (PNUCID) et du Centre pour la prévention internationale du crime des Nations unies (CPIC), l'organe fut initialement appelé Bureau du contrôle des drogues et de la prévention du crime et rebaptisé en octobre 2002.

 

Liens avec les féminicides

 

L’étude de l’UNODC sur les homicides liés au genre précise que bien que les hommes soient, à l’échelle mondiale, les principales victimes d’homicide (81 % d’hommes tués contre 19 % de femmes), ce sont les femmes qui sont le plus assassinées par leur partenaire intime ou un membre de leur famille (64 % de femmes, contre 36 % d’hommes). 


Concernant les modes opératoires, l’étude montre que dans la majorité des cas (66,1 %), les hommes ont eu recours à une arme (arme blanche, arme à feu ou encore arme à destination). Viennent ensuite la strangulation (20%) et les coups (15%). Enfin, le rapport de l’UNODC indique que « dans quatre des cinq régions du monde, la maison est l’endroit le plus dangereux pour une femme ».

 

Positionnement

En ce qui concerne la définition, L’ONUDC identifie 11 formes de féminicides : 

  • un meurtre à la suite de violences conjugales

  • une torture et un massacre misogyne

  • un assassinat au nom de “l’honneur” (souvent commis par les familles originaires du proche orient ou du sous-continent indien, NDLR)

  • un meurtre ciblé dans le contexte des conflits armés

  • un assassinat lié à la dot des femmes

  • une mise à mort des femmes et des filles en raison de leur orientation sexuelle

  • un assassinat systématique de femmes autochtones

  • un foeticide et un infanticide

  • un décès à la suite de mutilations génitales

  • un meurtre après accusation de sorcellerie

  • d’autres meurtres sexistes associés aux gangs, au crime organisé, au narcotrafic, ou encore à la traite des personnes et à la prolifération des armes légères.

 

L'adoption du terme « féminicide » par les systèmes de justice pénale internationaux et nationaux permettrait de renforcer la criminalisation des meurtres en les différenciant des autres cas d'homicides, comme cela est déjà le cas au Chili et en Argentine. D'ailleurs, au Chili, des experts ont témoigné que ce changement dans la législation avait eu un impact positif sur la baisse des meurtres des femmes.
 

Ressources

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