top of page

ONDRP

L'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) a pour missions la production et la diffusion de statistiques sur la délinquance, les réponses pénales, ainsi que tout autre question liée à la sécurité. Avec l'Insee et le SSMSI, il conçoit et exploite l'enquête nationale de victimation « Cadre de vie et sécurité ».
 

Liens avec les féminicides

 

Bien qu’elle ne répertorie pas de féminicide dans son enquête, elle publie un comptage des femmes victimes d’homicide entre 2015 et 2018.
 

Positionnement

 

L’ONDRP introduit sa note n°42 de janvier 2020 intitulée Les femmes victimes d’homicide entre 2015 et 2018 avec un avertissement : « Nous faisons référence aux homicides de femmes et non pas aux feminicides. Même s’il n y a pas de définition officielle, ce terme, introduit par Jill Radford et Diane Russell dans les années 70, concerne les homicides de femmes par des hommes parce qu’elles sont des femmes. Alors qu’un nouveau code NATINF (nature d’infraction) a été introduit en 2018 pour identifier les meurtres en raison du sexe, aucun n’a été enregistré sur la période analysée. En l’absence d’informations sur la motivation de l’auteur présumé, nous ne pouvons pas savoir si les homicides de femmes étudiés sont des feminicides. » 

 

Méthodologie 

 

Dans sa note n°42, l’ONDRP utilise la définition internationale de l’homicide établie par l’ONUDC, incluant les meurtres, assassinats et violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner. Elle utilise la base « Victimes de crimes et délits » transmise chaque année par le SSMSI, dont la méthodologie diffère avec celle de la Délégation aux victimes (DAV).  

 

Ressources 


Frattini Fiona, Les femmes victimes d’homicide entre 2015 et 2018, La note, n°42, janvier 2020.

bottom of page